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Par Marrgot le 22 Juin 2015 à 11:09
Moustiers, aux portes du Grand Canyon du Verdon, capitale provençale de l'art faïencier, est aussi un village magnifique, blotti contre un escarpement rocheux et traversé par un torrent...
A Moustiers, il faut regarder vers le bas
et vers le haut !
Il faut gravir les 262 marches (autrefois 365) d’un escalier de pierre (extrêmement glissant) à flanc de colline, pour arriver à la chapelle dominant le village.
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Par Marrgot le 10 Juin 2015 à 23:07
Villecroze appartient au territoire Haut-Var Verdon et se situe au coeur du canton de Salernes. Situé à 350 m d'altitude, il est adossé aux premiers contreforts des Alpes de Provence. Voici un joli village qui a conservé son caractère médiéval avec ses arcades, ses ruelles étroites, ses fontaines et son église...
La Tour de l'Horloge et son campanile
Clic ! Information sur les fontaines
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Par Marrgot le 10 Juin 2015 à 21:45
L’art de la céramique a considérablement évolué à Moustiers depuis le Moyen Âge. On ne fabriquait alors que des objets en terre vernissée, dans les tons naturels de vert et brun. On doit l’essor de cet art à Pierre Clérissy, à qui un moine italien de passage au Monastère de la Communauté de Lérins confia le secret de l’émail blanc (faïence stannifère) en 1668. Louis XIV ayant ordonné que la vaisselle d’or et d’argent soit fondue pour renflouer le trésor royal, la faïence de Moustiers acquit dans les cours d’Europe une notoriété de premier ordre.
La mode de la porcelaine et de la faïence anglaise met un terme à deux siècles d’activité ininterrompue. En 1927, Marcel Provence rallume un four du village dans le but de redorer son image de grande cité de la faïence dans le monde entier.
On compte aujourd’hui une vingtaine d’ateliers et un musée qui lui sont dédiés, ils perpétuent et renouvellent cet artisanat traditionnel pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Bruno Louis
Le musée
Le Musée de La Faïence de Moustiers a été créé en 1929, par l’Académie de Moustiers, regroupant Marcel Provence et d’autres passionnés de céramique. Dans ses cinq salles sont exposées plus de quatre cents pièces, des premiers décors en camaïeu de bleu de Cobalt du XVIIe siècle aux créations multicolores de toutes sortes d’aujourd’hui - dont on doit l’éclat à la technique du petit feu, découverte en 1760 par les frères Ferrat.
Le Musée de La Faïence de Moustiers propose un assortiment de pièces en terre (tuiles vernissées, canalisations).
Le grand salon bleu
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Par Marrgot le 9 Juin 2015 à 12:01
La Maison de la Céramique Architecturale Terra Rossa est située à Salernes,
commune connue pour sa tradition artisanale des métiers de la terre,
notamment la fabrication des célèbres tomettes.
Au programme : archéologie, mémoire industrielle et artisanale, fabuleuse exposition 2000 carreaux décorés du Moyen Âge au XXème siècle (photos ici), réalisations d'artistes...
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"Trois têtes" Olivier Descamps
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Par Marrgot le 9 Juin 2015 à 11:18
Pas le temps d'y flâner, cette année mais,
profiter quand même des jolies choses qui s'offrent à nous ...
Le kiosque à musique de Sanary est situé à l'espace Frédéric Granet, sur le Quai Charles de Gaulle. Cette construction de la fin du 19ème siècle, bâtie pour le divertissement, offre une plate-forme octogonale surmontée de 8 colonnes supportant le toit. Il permet d'accueillir les musiciens pour un concert en plein air, de jour comme de nuit, car il est éclairé par des lampadaires. Le diamètre est d'environ 12m pour une hauteur de corniche à environ 7m. Orné d'écoinçons, il est surmonté d'une flèche, entourée de 4 lyres.
Des concerts y sont donnés, soit par l'école de musique de Sanary, soit par des artistes, ou encore à l'occasion de la fête de la musique le 21 juin, jour du solstice d'été.
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Ecouter le clapotis léger...
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Lever les yeux...
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S'imprégner encore et encore de zénitude...
Garder en mémoire...
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Par Marrgot le 7 Juin 2015 à 22:51
Au coeur de la vieille ville, l'usine historique compte parmi les plus anciennes de Grasse… En effet, les locaux actuels ont abrité dès leur origine, en 1782, une fabrique de parfumerie.
Les filtres
réinterprétés en abats-jour
L'histoire du parfum et Fragonard, ici !
Techniques de la parfumerie, là !
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Par Marrgot le 3 Juin 2015 à 23:01
Marcher sur le quai
Evidemment, passer devant les "petits" bateaux
Admirer les plus beaux
Profiter des couleurs
Poursuivre son chemin
Se perdre dans les ruelles
Ne pas craquer
Passer trop tard par le marché aux poissons
En prendre plein les yeux
Mais se dire que Sanary est vraiment beaucoup plus jolie !!!
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Par Marrgot le 3 Juin 2015 à 17:02
"A LA DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE DE LA PROVENCE VAROISE"
au
Musée Des Arts et Traditions Populaires
"Situé au coeur de la ville, le musée des Arts et Traditions Populaires a été créé sous l'impulsion de l'association de sauvegarde des Arts et traditions populaires de moyenne Provence dans les années 1980. Les collections ethnographiques du musée, devenues communautaires en 2007, se sont enrichies au fil du temps avec les dons des hommes et des femmes qui ont vécu et travaillé sur le territoire.
Ces « trésors du quotidien » témoignent des activités des 19ème et 20ème siècles . Ils racontent les savoir-faire, les techniques, et les usages qu'il s'agisse d'agriculture, d'industrie, de religion, ou de festivités. Les expositions temporaires et les actions en direction des publics font le lien entre ces témoins et la réalité du territoire d'aujourd'hui."
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Nous avons pu découvrir les conditions de vie et de travail en Moyenne Provence de 1800 jusqu'aux années 1950.
A suivre, quelques clichés relatant la fabrication de l'huile et celle des bouchons de liège...
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C'est dans la région des Maures et de l'Esterel que l'on trouve, en abondance, la matière première: l'écorce de chêne liège. L'industrie du bouchon se développa en conséquence aux abords immédiats de ces massifs.
Cette industrie naissante après la révolution a pris, au cours du XIXème siècle un essor considérable. En 1874, on comptait 74 fabriques qui employaient 1200 ouvriers.
La concurrence étrangère et l'arrivée des matières plastiques ont entraîné la chute de cette activité. Le Var ne compte plus actuellement que 2 bouchonneries !
Le liège, levé de juin à août sur le chêne liège par le "démasclaire" (leveur de liège) est acheté par le bouchonnier qui transforme cette écorce en bouchons qui seront expédiés ensuite, dans toute la France.
Pour cela, le bouchonnier procède à différentes opérations:
1. Raclage de la face extérieure de la plaques pour enlever les aspérités
2. Bouillage dans un grand chaudron, durant 1h30
3. Stockage dans une cave, le liège est maintenu humide
4. Sur l'établi, découpage de la plaque en lanières, avec un couteau spécial
5. Découpage des lanières en cubes
6. Tournage du bouchon; la machine permet de transformer le cube en cylindre ou en cône, suivant les gabarits mis en place.
7. Tri manuel des bouchons, sélection selon la qualité
8. Nettoyage, blanchiment des bouchons
9. Marquage (à la demande)
10. Expédition (fabrication des sacs de jute à l'atelier)
Une vitrine où je me suis un peu attardée...
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